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mercredi 2 novembre 2016

Images de rue

Tous les 15 jours, Chanic aka M. Spoil, sort un numéro de Comix Street Journal gracieusement distribué au plein air de Bruxelles et dont tous les numéros sont disponibles gratuitement sur son site, ici (la marche à suivre est un peu tortueuse : pour télécharger les numéros, il faut d'abord ajouter au panier = add to cart, s'inscrire, et valider l'opération : le pdf est alors envoyé par mail. C'est donc totalement gratuit malgré la manip d'achat qui facture toujours 0,00 euros).
Donc, pour le numéro 15, c'est bibi qui fourbis la couverture, en noir et blanc, format A3. Pour la peine, ce coup ci, c'est couleur.

  

lundi 24 octobre 2016

Exposines et vernissures

A partir de demain et pendant toute la semaine, Noémie Lothe expose cartes, contretypes, petits formats argentiques, et planches pariétales dans une exposition collective. Parmi ses travaux, on peut retrouver trois ou quatre planches de ma petite personne, infographie, carte sur pellicule, photographie, exposées là plus ou moins en clando. Alors c'est un peu comme un mystère religieux : personne n'a dit mon nom mais j'y serai quand même à condition de ne pas me montrer - qu'on se le dise. On pourra retrouver tout ça au fond du bastringue, et c'est bien sûr entrée libre. 
Le vernissage, c'est vers 18H00 et des bananes ce mardi soir. Ne reste qu'à donner l'adresse : galerie Valérie Delaunay, 22 rue du cloître Saint-Merri à Paris (à deux pas du centre Pompidou, juste sur le flanc de l'église Sainte-Merri donc). 



dimanche 23 octobre 2016

Géronimo coiffure

Oyez oyez, le troisième numéro du fanzine Scalp ! vient tout juste de sortir des presses de M. Terricole. Sous une couverture originale de Noémie Lothe ronéotypée main en quatre passages couleurs, on retrouve le sommaire habituel : Noémie Lothe, donc, qui poursuit son travail de bandes pariétales et pelliculaires ; C. de Trogoff fourbit encore de bien belles planches collées-calquées qui poursuivent l'exploration des figures féminines de la bible ; L.l. de Mars prolonge son récit chien sur chien et sa bd en braille. De ma part, on retrouve quelques planches de Pangée qui nous amènent cette fois sur le continent des fossilités.



Pour commander ce numéro, à prix libre rappelons-le, il suffit de contacter le scalpeur en chef en attendant qu'il ait remis en état son site, terricole.fr : vati@free.fr

J'en profite pour annoncer le lancement du site contretypes.fr de Noémie Lothe, superbe travail graphique fort bien servi par son écrin d'html. Bandes, essaims, murs d'images et séries, ne cessent de s'y déplacer et de conjurer leurs propres fossiles jusqu'à constituer une sorte de grotte de Lascaux vivante, capable de se peindre elle-même...







lundi 10 octobre 2016

L'ultime dinde de l'après fin du monde.

Le dernier Turkey Magazine de The Hoochie Coochie vient de sortir (pour la dernière fois ?), et il est disponible en ligne, au format lecture, et au format impression. Il est cette fois dénué de ces fameuses couvertures chouraves carottes navets blets ou betteraves qui ont fait le succès localement international de Turkey Magazine, pour attaquer directement ses 44 pages en noir et blanc par une très belle planche de western cryptographique.



 Au sommaire, le multicéphale Charles Mieux, Pierre André, Barthélémy Schwarz, et Mézigue, pas plus céphale que ça.


vendredi 23 septembre 2016

Briquetées d'images

Il aura pris son temps pour franchir l'Atlantique, mais ça y est, le dernier numéro de la revue Ink Brick vient d'arriver tout frais pimpant dans nos contrées. Beaucoup d'auteur-e-s une fois encore, dont quelques noms déjà présents aux précédents sommaires, et des contributions très différentes, qui explorent la bande dessinée sous toutes ses coutures. A noter les très belles planches de Samplerman qui jalonnent tout le numéro et offrent une solide couverture à ce petit mur d'images.




Ink Brick numéro 5, ce sont 80 pages couleurs dans un généreux format A5 pour 12 dollars (et frais de port). Pour faire le mur, on commande par ici.







mardi 6 septembre 2016

Chris Ware est jaune pétale

Le huitième numéro de la revue Pré Carré (critique et théorie de la bande dessinée) vient de sortir, savamment corollé dans son jaune tournesol. Un long discours valant mieux qu'un long discours, en voici donc le texte de présentation : 

Nous désirions depuis le premier numéro de Pré Carré écrire sur Ware, mais nous repoussions sans cesse le moment d'aborder ce qui ne pourrait être qu'un un travail colossal et épineux : écrire sur Ware, c'est à la fois éviter de le circonscrire dans une marotte théorique en passant à côté de sa profonde hétérogénéité voire de ses contradictions, et c'est écrire également sur ces écritures-mêmes qui le consacrent depuis tant d'années dans une impuissance assez étonnante à se mettre à la hauteur de leur objet ; lectures systémiques, affectives, dramaturgiques ou biographisantes, toutes monadisant Ware par leurs formes dévotes et peu imaginatives. Ne pas venir grossir inutilement le tas de pages infécondes consacrées à Ware, voilà ce qui, jusqu'au texte de Oolong publié dans le numéro 7, paralysait cette entreprise et en repoussait la mise en branle de numéro en numéro.



Par ailleurs, Pré Carré n'avait pas été conçu par nous pour produire des archipels de textes et d'écriture isolés, mais bien pour tenter d'inventer des formes communes, des protocoles de travail collectifs, pour nous contaminer les uns les autres intellectuellement, poétiquement, théoriquement, éthiquement. Si indéniablement le train opiniâtre de la revue a produit ces effets dans nos textes respectifs, nous n'avons pas jusqu'ici réussi à quitter les niches douillettes des taches réparties dans l'écriture solitaire.
C'est la décision de prendre le texte de Oolong pour en faire la nervure centrale d'un travail commun qui nous a conduit à chercher un outil d'écriture collectif en ligne, sur lequel, pas à pas, nous allions broder ce numéro 8. Voici comment le courrier aux rédacteurs fut adressé :
« ce texte sera la matrice d'un travail commun, un premier trajet à travers une oeuvre foisonnante, qui ne demande qu'à être déplié à son tour ; l'idée est de placer ce texte au milieu de nous, dans un dispositif technique en ligne simple et mutualisé auquel nous pourrons tous avoir accès simultanément, et de nous inviter à tirer sur les fils de sa trame pour broder des motifs nouveaux sur les objets wariens qui nous intéressent le plus. De la simple notule qui pourra devenir une sorte d'excroissance collée au texte original (il sera désossé tout au long de ce numéro, composition talmudique entourée de ses commentaires, colonne synoptique en face de son paratexte etc.) à la longue paperole qui ouvrira un texte second, nous pourrons pas à pas envahir le numéro 8 intégralement consacré à Ware sous toutes ses coutures, jusque dans ses rubriques annexes - Palimpseste, Lieu commun, Moins la main, etc.» ; nous étendîmes la variété du commentaire au loisir d'écrire au fur et à mesure sur ce que nous nous donnions mutuellement à lire, produisant autant de paratextes qu'il nous semblerait nécessaire pour donner à un travail théorique et critique sur Ware un cadre aussi généreux et expérimental que celui qu'il offre à ses lecteurs depuis plus de vingt cinq ans.

Je vous renvoie à la page de présentation de ce numéro, pour y trouver photos, sommaire, extrait d'une dizaine de pages à télécharger au format pdf, et surtout le petit bouton paypal pour commander ce copieux numéro (plus fourni que les précédents, il coûte cette fois 8 euros, plus frais de port de 2,70 euros). Précipitez-vous : l'oeuvre de Ware étant encombrée de commentaires au choix niaisards, sentimentaux, fétichistes, sémiotiques ou enamourés, ce serait dommage de passer à côté de cette bien belle machine théorique et critique, polyphonique comme du Gesualdo et constellative comme un vitrail.

 

samedi 30 juillet 2016

On s'exhibite à la swedish

C'est à la fraîche, le cul sur la commode et le reste dans le tiroir, que j'apprends qu'en ce moment même, en Suède, à Malmö qu'on prononce Malmö, parmi les fjords qui blanchoient et les vikings qui guerroient, on expose de la bande dessinée dans de la neige socialdémocrate, au Alt'Com festival.


Alt Com Kézaco ? Un festival consacré à la bande dessinée, où se projettent des films, où des expos se montent ; parmi celles-ci, le numéro 34 de la revue graphicomics CBA, C'est Bon Anthology, qui sort tout juste ces jours-ci, célèbre sa parution en s'affichant pleine page et pleins phares sur les murs. On y expose donc quelques récentes planches maison parues dans ce même numéro en couleur : elles sont extraites d'un livre en cours, j'ai nommé Engrenages, revisitation expérimentale de la bande dessinée comme machinerie non-narrative - ou pour le dire autrement, conçue pour de bon comme art plastique.


Le numéro 34 de CBA est édité par le collectif éditorial CBK, C'est Bon Kultur. Ce sont 76 pages couleur, en anglais, format 26 X 21, une belle grosse tranche d'un centimètre et 400 grammes de bandes dessinées venues des 4 X 15 coins du monde. Pour l'acquérir, au prix modique et nordique de 50 couronnes suédoises soit cinq euros et des fétus plus frais de port éventuels, on va là

 Au sommaire : Alexander Robyn, Steve Nyberg, Jasmina Grudnik, Harukichi, Javier Triviño Murillo, Anna Krztoń, Petra Lilla Marjai, Aurélien Leif, Štěpánka Jislová, Mattias Elftorp 



samedi 18 juin 2016

Scalpons les fleurs

"Je respire l'odeur d'une rose, et aussitôt des souvenirs confus d'enfance me reviennent à la mémoire. A vrai dire, ces souvenirs n'ont point été évoqués par le parfum de la rose : je les respire dans l'odeur même ; elle est tout cela pour moi. D'autres la sentiront différemment. — C'est toujours la même odeur, direz-vous, mais associée à des idées différentes. —  Je veux bien que vous vous exprimiez ainsi ; mais n'oubliez pas que vous avez d'abord éliminé, des impressions diverses que la rose fait sur chacun de nous, ce qu'elles ont de personnel , vous n'en avez conservé que l'aspect objectif, ce qui, dans l'odeur de rose, appartient au domaine commun et, pour tout dire, à l'espace. A cette condition seulement, d'ailleurs, on a pu donner un nom à la rose et à son parfum."
Bergson le préconisait déjà : scalpons les roses, nous gagnerons des parfums. C'est chose faite avec le deuxième numéro de Scalp, qui paraît ces temps-ci, et dans lequel les fleurs marcheuses qui faisaient la couverture du premier se sont transformées en une pure floraison sans terme, monstrueuse et autoroutière. Il fait 28 pages, format A5, en noir et blanc.
Au sommaire on retrouve Noémie Lothe, qui continue sa série de Contretypes, gravure pariétale et holoscopie fuyante de paysages sans histoire aux figures transversales, toujours déjà passées, pas encore arrivées : les grottes sont vivantes comme des ours ; C. de Trogoff poursuit ses beaux collages et calquages, échevelant la parabole de Samson et Dalila ; L.l de Mars continue sa bande dessinée socio-canine, tramée d'animalcules cadrés, de méioses numériques, aboiements sertis dans leurs macula translucides. Pour ma part, on y retrouve quelques planches déjà anciennes de Pangée, fragments d'un continent de Chute, marche forcée de la viande et des saisons prise dans le temps des reproductions et l'illusion cosmogonique. La couverture est pour ce numéro également de mon cru, ronéotypée à la main en quatre passages carbone.



suppose
Life is an old man carrying flowers on his head. 
[...]
Life? he is there and here
or that,or this
or nothing or an old man 3 thirds
asleep,on his head
flowers,always crying
to nobody something about les
roses les bluets
yes,
will He buy? 

Cummings a l'art des bonnes questions : will He buy ? Mais avant ça encore : combien que ça coûte ? Pour acheter ce deuxième numéro de scalp, c'est à prix libre, un tout petit rien, un petit tout peu, avec éventuellement un sourire en surtaxe. Pour ce faire, écrivez au Scalpeur en chef, contact@terricole.fr



dimanche 12 juin 2016

Selles au galop

J'en ai marre, marabout, bout de ficelle, selle de cheval... stop. Voilà un mois, un bon gros mois, que le dernier numéro de Jef Klak est sorti, continuant sa comptine et s'arrêtant cette fois sur le problème suivant aussi diablement animal que bestialement humain : brider, débrider. Comme d'habitude, c'est un numéro bien riche et très explorateur, une fort belle maquette qui abouche textes et images comme un mors et des lèvres. 

On y retrouve un texte maison, de 2015, sur Les trois métamorphoses de Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra). Une sorte de métamorphose dans la métamorphose, accompagnée d'une traduction personnelle du texte original, avec l'assistance de Ferdinand Cazalis. Big up à Ferdi et à tous les relecteurs et relectrices qui se sont minutieusement penchés sur ce travail.
Je précise que c'est, forcément, une version un peu contractée du texte. Si jamais la version intégrale vous intéresse, ainsi que la traduction, n'hésitez pas, écrivez-moi.
Pour le sommaire complet, c'est par ici.


Une belle occasion de prendre le mors aux dents.


dimanche 29 mai 2016

samedi 28 mai 2016

Dinde d'assaut

Dinde : n.f. : créature sauvage, irascible, mélodique, marxisante, coprophile et mélancolique. Créée en 1968 lors d'un rituel politico-pornographique impliquant trois ministres deux mulets virgule cinq et une formule kabbalistique de rejuvénation du monde, la dinde serait à l'origine d'une quinzaine de contre-révolutions mondiales et de la BD belge. Numérique, la dinde se consomme chaude, papier, elle se récite. 
Des attaques de dinde se produisent régulièrement dans les centre villes métropolitains de l'occident post-industriel : pour s'en prémunir, sortez casqués, ne gloussez pas en dehors des horaires d'ouverture.




Au sommaire : Stéphane Goarnisson, Charles Mieux (qui porte bien des noms et bien des coupes de cheveux), David Ortsman, Stéphane Mercier, Aurélien Leif et Yann Damezin.
On connaît la chanson, pour la version imprimable on rejoint le cortège de gauche ici, pour la version lecture on rejoint la tête de manif, là.
J'en profite pour dire que la dinde a frappé il y a deux mois, dans sa version Comix ; on y retrouve quelques pages maison précédemment parues dans le turkey magazine d'allez donc savoir quand, mais le sommaire en est long comme un relevé de compte panaméen, alors le turkeyleeks, c'est par ici.




En attendant la révolution, servez-vous, votez Dinde.





jeudi 28 avril 2016

Cartographier les murs

Vendredi soir et tout ce week-end, exposition à l'Espace des arts sans frontières, au 44 rue Bouret (et pas au 4 comme l'indique malencontreusement l'affiche), 75019, à Paris. C'est ouvert tout l'après-midi, si besoin sonner à l'interphone antonyme et puis foncer tout droit dans la cour intérieure, c'est juste là.


*100 dessins* 
Vernissage vendredi 29 avril à partir de 18h
Week-end du 30 avril-1er mai ouverture de 14h à 19h



Je ne suis pas sur l'affiche mais je suis sur les murs, perdu parmi la constellation pariétalo-cartographique des travaux de Noémie Lothe qui m'offre un bien bel espace pour présenter quelques infographies, photos, dessins sur pellicules. Elle présente pour sa part de très belles planches - à partir de pellicules également - à la croisée de l'art pariétal, de la peinture, de la gravure et de la photographie (oui, c'est compliqué et beau comme une rose à serrure) qui interrogent, pour le dire vite, la genèse de l'image quand elle n'est pas rabattue sur son histoire, la littéralité du visible avant que les figures ne le piègent : toute une politique de grottes, de fossiles, de figures pré-récitatives, de cartes dont la sémiologie nomade et ambiguë fond dans la géologie et la peinture rupestre. Nous avons mélangé et monté nos travaux respectifs jusqu'à l'indistinction la plus efflorescente et la plus calculée qui nous donne un mur de Lascaux, une carte d'état-major où les fossiles se battent, une balade transversale à sa seule littéralité. Tout ça, parce qu'on ne déterre bien que l'avenir.




samedi 16 avril 2016

bibliothèque onomatopéique

Alors que le numéro 2 est déjà en préparation grâce aux bons soins Thierry Bourgallé, le Terricole en chef déjà connu pour Prurit et qui fourbit tout ça aux petits oignons sur lit de papier carbone, il serait temps de présenter le premier fanzine Scalp! dont il vient de lancer la série. 
Sous une couverture quadrichrome ronéotypée à l'ancienne à partir d'un dessin tératofloral de T. Bougallé, ce sont une quarantaine de pages qui attendent bien serrées dans leur format A5, en noir et blanc.
On y retrouve des planches de C. de Trogoff, très beau mélange de collages et calquages qui forment une dérive de motifs à partir du récit biblique de Samson et Dalila ; des planches de N. Lothe, pariétales sur pellicules photo grattées, extraites de son livre Contretypes ; des planches de L.l de Mars qui aboient sur les chiens qui aboient sur les lièvres. Quelques planches de mon cru pour faire l'exploration d'un continent sémiotique.
Le site internet de terricole est pour l'instant en carafe, il y a quelques dépôts en librairie mais pour commander, à prix libre oui oui totalement absolument indéboulonnablement libre, mieux vaut écrire à l'adresse suivante : contact@terricole.fr
L'aventure Scalp! va se continuer au long cours, avec les quatre mêmes, comme une sorte de chaîne dialogique et graphique qui autorise tous les malentendus du monde. Je précise que T. Bourgallé, bon coiffeur, scalpe à tout-va avec d'autres équipes de la même farine qui formeront une chaîne de leur côté, jusqu'à submersion complète du monde libre.




Autre sortie de printemps, le dernier numéro de Ouste, revue poétique de Féroce Marquise dont on peut voir le sommaire ici et qu'on peut commander  ou plus simplement en librairie, on l'y trouve facilement.
Parmi la foule, un poème maison.


Le printemps deboute, alors tout le monde fait comme les fleurs et dit BOUM 



lundi 22 février 2016

Impôts, dépôts, expôs


Laura Caillaux, Noémie Lothe et moi-même organisons à partir du vendredi 26 février une exposition à la Maison des Ensemble, 3 rue d'Aligre, 75012 Paris. On se vernit donc la framboise ce vendredi à partir de 18H00, avec un délicieux vin blanc, arôme carton et robe cubis, jusqu'à ce que tout le monde tombe de fatigue vers 18h35. Ca tombe bien, l'expo sera visible jusqu'au 21 mars. On y verra un grand montage mobile mélangeant baladeusement des dessins agencés ou volants de Laura Caillaux, des imagos de Noémie Lothe (la rencontre du dessin de la pellicule et de la grotte de Lascaux sur une table de dissection deleuzienne), ainsi que des travaux persos - infographies, photos, gravures. Avec de beaux cadres et passe-partout maison pour nous changer des asepsies galeristes et de l'hygiénisme muséal en stuc contrecollé. Hugh, et merci aux tauliers qui accueillent nos travaux.

Contretypes, ou la manière la plus intelligente de ne pas s'infliger les saloperies de coloriage sur toiles d'Alberolla au Kindergarten du palais de tokyo. 








vendredi 1 janvier 2016

Sous les briques l'encrier

Les mauvaises langues diront que je suis en retard, c'est faux, je suis ponctuel en différé. Voilà un bon gros mois que : le quatrième numéro de la revue américaine Ink Brick est sorti, avec ses 72 pages couleurs et ses 5,5 X 8,5 pouces, soit, en bon français, le double en centimètres à la louche auvergnate. Beaucoup d'auteurs, beaucoup de BD qui s'expérimente, avec mention spéciale à Keren Katz, Kate Laster et Mark Laliberte.
On y trouve 4 planches maisons extraites de Pangée, dont on a pu voir d'autres fragments dans le précédent Ink Brick et dans un lointain Turkey Magazine de novembre 2014. On doit pouvoir s'en sortir pour 10 euros et des poussières, une fois le dollar converti et ajoutés les frais de port transatlantiques.




J'en profite pour combler deux autres retards, je veux dire diffèrements rétrospectifs : la revue littéraire N47 a sorti son numéro 28 il y a... plus de six mois, et parmi un sommaire assez fourni, j'y vais pour ma part de deux poèmes extraits d'un travail beaucoup plus long. Entre autres choses, on y croise un entretien avec E. Suchère, une partie textes proprement dite, et une série finale de dialogues avec des libraires, portant sur la vie matérielle des livres qu'on met trop souvent sous le tapis (la vie, pas les livres).

Faute de site, je vous renvoie à une présentation générale de la revue ici et au bulletin de commande/abonnement  (oui c'est tout à la main et avec des timbres, ou alors en librairie).




Et puisqu'on est dans la datation longue - cette fois j'y suis pour rien, je viens de m'en rendre compte - un morceau de La journée de Médusa (qu'on peut toujours acquérir pour quelques miettes d'euros en m'écrivant, etc...) a été diffusé en avril dernier dans l'émission Délire actuel dont j'ignorais totalement l'existence jusqu'alors. Je vais me renseigner pour savoir si ça se podcaste quelque part, on va écrire au Délire, oui on va faire ça.