Le dernier numéro (25 de son prénom) de la revue Ouste vient de sortir chez Féroce Marquise / Le dernier télégramme, sous la direction de Hervé Brunaux, taulier inoxydable de cette PME poétique. On y retrouve de ma part de vieux poèmes issus d'un très très plus gros ensemble, Cantata, datant de 2010, par là, et une ou deux photos. Pas d'avis sur le reste, trop d'avis sur le reste, vous piocherez, défausserez, relancerez de 5 ou pas. A noter : des extraits d'un texte de N. Lothe, Première Approche Descriptive, excellente prose straubienne et fragmentaire qui fait plein de trous dans le paysage et va chercher la politique jusqu'aux plus fines nervures de ce qu'on appelle : Situation. Je dis ça au cas où un éditeur avec moins de caillasse dans les yeux que le tout-venant littéraire passerait dans le coin et oserait, pour une fois, publier autre chose que l'archétype de livre imprimé derrière ses pupilles. Un peu de dentelle, ça nous changerait des petits cacas contemplatifs en prose de 33 tours ou des kyrielles de resucées Giorno-Pennequin beuglardes qui se débitent à l'heure actuelle comme du boudin low-cost mais n'ont même pas le goût du sang. Nouvelle épidémie d'expressionite sur les radars, mais comme dit le Sage :
La névrose en vers libre ne fait pas plus un style
Qu'une paire d'ailes au trouf ne fait la rousseline.
Pour le sommaire, on dit Ouste, pour commander, on crie Baste (compter de 5 à 12 euros selon les frais de port, compris dans le prix, c'est-à-dire comprix).
Et sinon la rousseline c'est un genre d'hirondelle.