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jeudi 28 avril 2016

Cartographier les murs

Vendredi soir et tout ce week-end, exposition à l'Espace des arts sans frontières, au 44 rue Bouret (et pas au 4 comme l'indique malencontreusement l'affiche), 75019, à Paris. C'est ouvert tout l'après-midi, si besoin sonner à l'interphone antonyme et puis foncer tout droit dans la cour intérieure, c'est juste là.


*100 dessins* 
Vernissage vendredi 29 avril à partir de 18h
Week-end du 30 avril-1er mai ouverture de 14h à 19h



Je ne suis pas sur l'affiche mais je suis sur les murs, perdu parmi la constellation pariétalo-cartographique des travaux de Noémie Lothe qui m'offre un bien bel espace pour présenter quelques infographies, photos, dessins sur pellicules. Elle présente pour sa part de très belles planches - à partir de pellicules également - à la croisée de l'art pariétal, de la peinture, de la gravure et de la photographie (oui, c'est compliqué et beau comme une rose à serrure) qui interrogent, pour le dire vite, la genèse de l'image quand elle n'est pas rabattue sur son histoire, la littéralité du visible avant que les figures ne le piègent : toute une politique de grottes, de fossiles, de figures pré-récitatives, de cartes dont la sémiologie nomade et ambiguë fond dans la géologie et la peinture rupestre. Nous avons mélangé et monté nos travaux respectifs jusqu'à l'indistinction la plus efflorescente et la plus calculée qui nous donne un mur de Lascaux, une carte d'état-major où les fossiles se battent, une balade transversale à sa seule littéralité. Tout ça, parce qu'on ne déterre bien que l'avenir.




samedi 16 avril 2016

bibliothèque onomatopéique

Alors que le numéro 2 est déjà en préparation grâce aux bons soins Thierry Bourgallé, le Terricole en chef déjà connu pour Prurit et qui fourbit tout ça aux petits oignons sur lit de papier carbone, il serait temps de présenter le premier fanzine Scalp! dont il vient de lancer la série. 
Sous une couverture quadrichrome ronéotypée à l'ancienne à partir d'un dessin tératofloral de T. Bougallé, ce sont une quarantaine de pages qui attendent bien serrées dans leur format A5, en noir et blanc.
On y retrouve des planches de C. de Trogoff, très beau mélange de collages et calquages qui forment une dérive de motifs à partir du récit biblique de Samson et Dalila ; des planches de N. Lothe, pariétales sur pellicules photo grattées, extraites de son livre Contretypes ; des planches de L.l de Mars qui aboient sur les chiens qui aboient sur les lièvres. Quelques planches de mon cru pour faire l'exploration d'un continent sémiotique.
Le site internet de terricole est pour l'instant en carafe, il y a quelques dépôts en librairie mais pour commander, à prix libre oui oui totalement absolument indéboulonnablement libre, mieux vaut écrire à l'adresse suivante : contact@terricole.fr
L'aventure Scalp! va se continuer au long cours, avec les quatre mêmes, comme une sorte de chaîne dialogique et graphique qui autorise tous les malentendus du monde. Je précise que T. Bourgallé, bon coiffeur, scalpe à tout-va avec d'autres équipes de la même farine qui formeront une chaîne de leur côté, jusqu'à submersion complète du monde libre.




Autre sortie de printemps, le dernier numéro de Ouste, revue poétique de Féroce Marquise dont on peut voir le sommaire ici et qu'on peut commander  ou plus simplement en librairie, on l'y trouve facilement.
Parmi la foule, un poème maison.


Le printemps deboute, alors tout le monde fait comme les fleurs et dit BOUM